Trop émus, trop peinés
Par celui mis en terre
Mes parents m’ oubliaient
Dans ce grand cimetière.
J’ai joué sur les tombes
Les allées et les croix.
La guerre, quelle hécatombe!
La mort y fait son bois.
Sans refuge, dans l’ennui
De ces tombeaux fermés
J’ attendais toute la nuit
Que l’on vienne me chercher.
Les morts, indignation!
Ne sont pas pour l’ accueil
Aucune invitation
à partager l’ cercueil.
Dans le matin morose
J’ai alors tout compris
Quand sur le marbre rose
J’ai vu mon nom écrit
Le Mousquetaire des Mots 11/01/2021 09:19
KARAK 11/01/2021 17:53
loulou le filou 10/01/2021 16:57
KARAK 10/01/2021 17:40
Mo 10/01/2021 16:00
KARAK 10/01/2021 17:35