Mais avant de couronner Charles que tout le monde appelait « le grand bleu », non pas parce qu’il était l’homme dauphin mais parce qu’il avait voulu pincer les fesses de Jeanne sous la cloche et qu’il en avait ramassé une (là tu imagines la tête de celui qui atterrit pour la première fois sur mon blog ! Qui n’sait pas qu’il y a des épisodes précédents,  perdu qu’il doit être, tiens moi aussi on en était où, au fait?) Bon, avant de mettre sur le trône  le futur roi, il fallait lever le siège – « pour faire pipi ? » -L’autre ! Je vous jure faire de l’interactivité avec les blogueurs confinés c’est du lourd ! Je me défonce le bocal à neurones (je mets un s on sait jamais !) pour te raconter  l’histoire de Jeanne d’Arc et c’est tout ce que tu trouves à dire ? Je sais, tu étais absent le jour où on  l’a racontée à   l’école, tu devais avoir une gastro, c’est sûr ! Comment ? Tu l’as toujours ! Alors là respect ! J’ai toujours eu du respect pour ceux qui se sont emmerdés toute leur vie. Si, si, moi d’ailleurs… Bon je reviens au sujet si ça vous dérange pas ! C’est bon vous avez pris votre chloroquine ? Remarque toi avec ta gastro faudrait peut-être arrêter, t’es sûr qu’il n’y a pas un effet indésirable ?…  Bon donc, Jeanne, le Dauphin, la France coupée en deux, une zone libre et une zone occupée –« Mais c’est la seconde guerre mondiale dont tu parles » Mais t’es pas encore aux chiottes toi ? NON !c’est l’histoire de Jeanne d’Arc ! Compris ! Bon je crie, je braille un peu mais c’est pour que les aveugles puissent lire* ! Donc je reprends ! Avant la couronne, quoi ? « Il faut trouver la fève », mais non ! c’est pas un royaume ! Enfin si, mais non... Bref, mais non pas Pépin !..! ( Bon lisez vite sinon ils vont encore m’interrompre) Jeanne libère Orléans qui était assiégée, et on peut dire qu’elle a mis la pâtée aux Anglais*. Ha !ha !ha c’est très drôle, si, si, je te rappelle que c’était la bataille de Patay, et la pâtée aux Rosbifs,  c’est drôle, non ? Oui bon, si plus rien ne t’amuse… Asuivre

Quand elle arriva  enfin à Chinon, Jeanne se fit moquer par la garde. « Ou vas-tu comme ça ? Grosse Pucelle ? ». « Je viens voir le Dauphin ». « Contente-toi de regarder les poissons rouges des douves» « J’ai une mission spéciale qui vient du tout puissant ». Et là un garde se lâcha dans le langage vulgaire qui caractérise les salles de gardes « Casse-toi Pauvre conne ! ». Deux baffes plus tard, Jeanne était dans la cour du château sous la tour du Dauphin et les poissons rouges avaient de nouveaux copains. « Hé oh ! Prince Monseigneur (*) dit celle qui venait de froisser la carrosserie de tout le corps de garde. Descendez me voir ! » « Et pourquoi faire ? » Dit un adolescent boutonneux. « J’ai une mission secrète pour vous » « Et pourquoi faire ? » « Ne le répétez pas, cria-t-elle c’est pour vous mettre sur le trône de France, j’ai un cadeau pour vous ». Le Charles a rappliqué mais son père Charles, habile comme un chat, se chargea de chaparder l’écharpe charmante et charnue, chargée de charogne, de la chaste Chancelière (ouf !). Dés qu’il l’a mit autour du coup il tomba raide mort. « Vous voyez mon prince, il faut vous couronner Roy de France » « Heu ! Où ça » « A Reims ! » « Mais c’est en Champagne ! » « Ben voui, Justement, j’ai des bons de réduction sur le champ’ ! ». Charles VI et demi (il n’était pas encore VII) voulut récompenser Jeanne en la sacrant Chevalière, sans lui mettre la bague au doigt. Il fit venir Funeste (*attention celui-là va venir de loin) son forgeron, fabriquant  d’armes et de ceintures de chasteté, afin de lui faire confectionner une armure. « Mais mon Prince ! Tout le métal que j’ai en stock n’y suffirait point ! Elle pèse une tonne cette jouvencelle» « Utilise donc la vieille cloche du monastère » « Mais Seigneur, en la fondant nous allons dépasser notre cota de CO2 » « Qui te parle de fondre, non ! Fais trois trous dans la cloche et elle l’enfilera comme un poncho ! » « Mon bon maître vous êtes génial, et pour qu’elle conserve son pucelage voulez-vous que je l’équipe d’un coince-minou d’acier ? » «  C’est çà ! et elle me sonnera le tocsin chaque fois qu’elle montera l’escalier ! Non, non, merci ! » La Cloche ainsi transformée, Jeanne l’enfila, elle dut serrer ses seins zeppeliniens pour qu’ils entrent à l’abri (* tu le vois pas arriver ?)  Quand Charles VI et demi demanda le nom qu’on pourrait lui donner « Jeanne d’Arme, deux seins trop près » lui dit Funeste (****).. Un lecteur tomba  raide mort d’une congestion cérébrale, le Dauphin rit comme une baleine.. et le pin-pon de l’ambulance me rappela que je devais rentrer à la maison blanche.. A suivre.

Chinon ! Une petite bourgade, et un grand château… Je suis comme toi, j’attends Jeanne, Charles aussi (* fais le toi même). La pucelle est en retard, j’te dis pas, tu peux pas leur faire confiance à ces jeunes ! C’est elle l’héroïne (non Beigbeder, c’est pas la tienne !) elle devrait assurer. Madame se fait attendre, d’un autre coté, la guerre de 100 ans t’es plus à un jour près.. Qu’est-ce  que tu veux que je te dise ! repasse demain, peut-être que La pucelle aura osé se montrer ! (et ainsi Karak obtint un jour de plus pour écrire la suite..)

Bon ! Faut que je te rafraîchisse la mémoire, C’est la guerre de 100 ans, la moitié de la France est occupée par les Anglais et les Bourguignons qui ne font pas partie de l’identité Nationale, les salauds ! Avec un nom pareil quelle honte! La France est gérée par Charles  VI dit « le fol » en langue d’Oïl, en Langue d’Oc on l’appelle « le fada, le cabourd, le tipess, l’ensuqué, le jimblé, l’escagacé, le ravagé, l’innoucent, le jobastre, le fracassé, ». Tout ça à cause de l’incendie de son berceau quand il était bébé. Les pompiers sont intervenus et ont éteint le feu à coups de pelle, y avait pas l’eau courante à l’époque ! Voilà les dégâts ! Un berceau tout neuf ! C’était un 16 juin et la pelle est restée célèbre (*)  Paris martyrisé, Paris humilié, mais pas encore libéré était occupé (historique). C’est donc à Chinon que  Charles  le déglingué se trouvait avec son fils qu’il avait appelé Charles pour ne pas avoir à trop réfléchir quand il l’appelait « Charles » (Je sais c’est confus, mais c’est tout Charles, çà !). Revenons à nos moutons, non à notre bergère et son dauphin! (non j’allais pas oser dos fin, quand même !)  Les deux chenapans qui s’étaient foutus d’elle, n’en crurent pas leurs yeux lorsqu’ ils la virent passer, lisse des aisselles,  montée sur un percheron,  avec un petit sac emballé de taffetas avec un joli nœud et une épouvantable odeur de dessous de bras.

« Où vas-tu Jeanne ? » demandèrent les curieux ! « Allons en brocante, chinons, chinons » leur chantait-elle. Comme elle ne mentait jamais et que sa mission était secrète, elle avait trouvé cette astuce pour ne pas dire Chinon,  (tirés par les cheveux ! Je te dis, là ça frise le scalp). Elle devait se fader la traversée de la France, tu imagines ! L’exil des populations à cause de l’odeur ! Puis un percheron, ça ne galope pas ! Et Jeanne n’avait pas d’Haquenée juvénile (***** ben oui elle est drôle celle là, mais voilà faut reconnaître  que peu de gens savent ce qu’est une haquenée ! toi non plus ? alors cherche) A Suivre

Jeanne d’Arc est, en réalité, née à Fasol la Cideau prés de Domrèmy (* chaque astérisque prévient d’un jeu de mot tiré par les cheveux, je dis ça surtout pour les non chauves bien sûr). C’était effectivement une bergère. Elle apportait son troupeau de moutons  paître dans les champs. Comment ? Amenait pas apportait ? Si, si apportait ! Quatre moutons sous chaque bras et au troisième voyage le troupeau était arrivé. En fait ce qu’on t’a caché, lecteur mal informé, c’est que la petite faisait plus d’un mètre quatre-vingt et près de 200 livres. Là où je suis d’accord avec l’histoire officielle c’est qu’elle était bien pucelle. Tu parles aucun garçon n’osait aller pointer son minois dans le giron de la donzelle qu’ils appelaient « mon dragon », il y avait une sorte de barrage (*). Je te dis pas l’odeur sous les bras, l’après moutons (*) ça fouettait. Partant aux champs, dans la rosée matutinale, guillerette, il lui arrivait de déraciner un arbre d’un coup de coude pour pouvoir asseoir ses monumentales fesses à l’abri de l’humidité. Délicate la gamine. Et là elle tricotait… Bergères de France quand même(*).. Mais ce qu’elle avait en muscles lui manquait un peu dans le ciboulot. Bref, elle était très pieuse, c’est tout dire. Aucun garçon ne l’approchait jusqu’au jour ou deux chômeurs domèrémystes (*) tentèrent une approche discrète, vêtus de peau de mouton, ils se glissèrent dans le troupeau et arrivés prés d’elle, lui firent une blague. L’un prit une voix aiguë et dit « Jeanne, ma sœur Jeanne, ne vois-tu rien venir ? ». L’autre aussitôt l’arrêta « tu te trompes d’histoire, grand couillonas ! » (Il était originaire de saint RMI (*) en Provence). Mais Jeanne était déjà à genoux entrain d’implorer Marie qu’elle croyait entendre « Parlez plus fort sainte  marie je ne vous reçois pas bien vous devez passer sous un tunnel ou une grotte ! ». L’autre reprit « Jeanne ! Je vais te confier une mission spéciale ! ». « Oui, oui, disez moi Marie, disez moi » (ben oui, tu mets pas les gamins à l’école et voilà ce qui arrive !). La voix dit «Il te faut tondre cette abondante toison  que tu as sous les bras, file là, et tricote-en un écharpe que tu iras porter au Dauphin » «- Flipper ? » (ben oui ! la télé ça rend con)   « Mais non grosse andouille le dauphin de France et un peu de Navarre, puis tu le mettras sur le trône ! » « Pourquoi ! Il peut pas caguer tout seul ? » Désespérante cette fille ! « Le trône de France, ensuquée ! et en plus tu bouteras les anglais hors de France ! » Et là elle crût que sa copine France n’arrivait pas à avoir ses règles, mais elle n’osa rien dire de peur de fâcher les voix.. A suivre