Macron a dit « Il y aura un avant et un après », ce pléonasme de circonstance on nous l’a servi plus d’une fois. La première fois c’était en 81 pour l’élection du sphinx. On n’a pas vraiment vu la différence.  Plus récemment  c’est Sarko qui nous l’a répété, c’était à la suite de l’effondrement des banques. Il avait grondé les banquiers, leur a donné un paquet de pognon pour se renflouer en leur disant qu’il ne faudrait pas recommencer. Ils avaient dit « non, monsieur » avec la sincérité d’un ado qui se fait choper avec un joint. Je sais même pas s’ils ont dit merci à Sarko, remarque c’était pas son fric, c’était le nôtre.  Les banquiers étaient partis la queue basse, mais la tête haute, chassez le naturel il revient les poches pleines. Là, Macron nous promet des lendemains qui chantent l’internationale. « Travailleur de tous pays unissez-vous » il a chopé le comunisvirus ma parole. Cependant, entre l’avant et l’après il y a le « pendant » le fameux présent de l’indicatif, et pour être indicatif, il l’est. Les hospitaliers nous supplient de rester chez nous confinés alors que la DRH de la France, Mme Pénicaud, veut mettre le secteur du BTP en route, pas vraiment une activité essentielle à la vie de confinés. Le gouvernement envisage la réouverture de PSA pour construire des  respirateurs ? Non des voitures, au cas où les français voudraient les stocker. Il va faire travailler 60h par semaine, poser des congés de confinés.  Il prévoit également de sucrer les RTT et même de créer un impôt Covid 19. Je crois qu’après le confinement, il faudra descendre dans la rue, en masse cette fois-ci.

(petite caricature de mon cher Rami)

Confiné, confiné, les gens se plaignent d’être à 4 dans un F2. Mais là au moins, il y a de la vie ! Non, pensons à nos élites, regarde Fillon par exemple. Plus de domestiques, la cuisinière, la soubrette, le chauffeur, le garde du corps, l’avocat, le jardinier, tous ont fait valoir leur droit de retrait. Bilan François se retrouve tout seul avec Pénélope. Qui va faire la cuisine ? Pénélope en est incapable, on connait ses capacités de travail, c’est un désastre. Puis même si le facteur ne passe que quatre jours par semaine, il faut bien qu’elle ouvre le courrier.  Que va-t-elle donner à manger à son homme ? François ne va quand même pas se nourrir de post-it ? Quoique, si elle cuisine à l’Anglaise ça aura meilleur goût. Aller faire les commissions afin de se sustenter à l’instant T, les Fillon’s ne peuvent pas ! Lui ne sait pas conduire, elle ne sait pas où est le supermarché. Puis se mélanger aux gens du peuple,  qui crient « rend nous l’argent », ça fait mauvaise presse. Heureusement la presse est confinée, elle aussi. Puis qui va faire le ménage dans les18 chambres et les dépendances ? Et tondre la pelouse ? Les enfants ! Tu parles avec le loyer que prélevait le papa sur leur chambre, ils sont allés vivre ailleurs. Quel remède apporter à ces braves gens ? Moi, j’en vois bien un  où tu es nourri, où tu vois du monde sans porter de masque : La prison.