sarkoland - Le blog de KARAK

20 octobre 2014 1 20 /10 /octobre /2014 15:53

A l'école avec Sarko ( 4 et fin)

Voilà! Il va falloir donner une bille à la récré pour pouvoir jouer dans la cour. Une bille pour le clan BNP (Bruce, Nicolas et Patrick celui des Balkans) Pourquoi? " Parce que, faudrait pas qu'on croive que c'est pour nous, c'est que c'est come ça pour tiendre le cap de ce qu'on a déssidé de ce qu'on faisait" a répondu le petit Nico qui faisait des fautes d'orthographe même en parlant. Par contre, lorsque la fille de la marchande de bonbons est venue se plaindre qu'une bande de jeunes, profitant de la vieillesse de sa maman, se servait régulièrement dans la caisse, la BNP n'en ramenait pas large."D'abord les billes, puis les billets" semblait être leur devise au singulier comme au pluriel. Autant dire que le petit Nico n'était pas très porté sur les études. Si bien qu'un jour, lorsque notre instituteur, Monsieur Poveton, dit que le lendemain on allait élire l'élève le plus brillant, le petit Nicolas ne comprit pas vraiment l' expression. Le lendemain, il se pointa avec une montre qui brillait comme un staphylocoque doré, croyant impressionner son monde. Il ne gagna pas l'élection et vert de rage, il s'en prit à notre bon maître en lui criant "Casse-toi Poveton" (celle-là ça fait deux épisodes que je vous la prépare). La suite, vous la devinez, il fut exclu de l'établissement. Mais je me suis dit qu'il allait sans doute tout faire pour y revenir… (FIN)

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18 octobre 2014 6 18 /10 /octobre /2014 06:31

A l'école avec Sarko (3)

Le p'tit Nico s'encanaillait, il jouait les gros bras avec son ami Brice, l'enfant à tête d'endive frelatée, en plus il s'était fait un autre copain dans la classe des grands, un enfant des Balkans, comme lui, un sacré roublard qui possédait à lui tout seul autant de billes que tout ceux de sa classe. Au cinéma ils avaient vu tout les Rocky, et le petit Nicolas se prenait pour Rocky alors qu'il n'était, en fait, qu'un roquet. Il y gagna d'ailleurs un autre surnom au bon goût de pléonasme: le petit Roquiqui. Cela commençait à faire lourd à porter, surtout pour un si petit corps. Mais il roulait toujours autant les mécaniques, il décida même de rouler en mécanique et on le vit arriver à l'école en Solex. Un enfant du primaire en Solex, ça peut surprendre, mais n'oublions pas que pour cause de redoublement il avait déjà 14 ans. Et on se moqua encore de lui:" Si à 14 ans tu n'as pas un Solex tu as raté ton début de vie" C'est pas moi qui l'ai dit c'étaient ces gars là. Le comble arriva lorsque le petit Nico se fit voler son solex. Un vrai coup de Trafalgar! Il le retrouva une semaine plus tard tellement sale et crotté qu'il dû le nettoyer avec le karcher que Brice lui avait prêté. Comme à cette époque enfantine on jouait souvent à celui qui pisse le plus loin, notre petit Nico se sentit soudain disposer d'une puissance extrême avec ce qu'il avait entre les mains et en fit presqu' une fixation .. (A SUIVRE)

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15 octobre 2014 3 15 /10 /octobre /2014 17:19

A l'école avec Sarko (2)

Le jour où Monsieur Poveton, notre instituteur nous fit un cours d'histoire sur Napoléon, on entendit au fond de la salle le petit Nicolas dire "Mais c'est moi ça!". Pourquoi demanda le maître " Ben il est petit comme moi, il veut gouverner le monde comme moi, il est d'origine étrangère comme moi.." "Et il est cocu comme tu le seras!" a crié Marine, une fille dissipée qui n'avait pas froid à l'œil (elle était borgne) et qui d'elle même alla (akbar) se mettre au coin en criant à l'ostracisme . "Mais la Corse est en France mon petit Nicolas même si à cause de votre taille vous ne la voyez pas sur la carte" corrigea le Maître. Encore une fois on se moqua de l'avorton, mais de mon côté je nourrissais quelques inquiétudes, ce qui vaut mieux que nourrir une famille de cinq enfants, je te l'accorde. Et si cette demi-portion, ce fond d'éprouvette de fécondation, cet homoncule qui n'avance que lorsqu'on recule avait raison, si ce besoin de revanche sur la vie lui donnait la force de se hisser au sommet du pouvoir? Diable! Bien sûr il gagna le surnom de Naboléon mais cela ne fit que renforcer sa détermination à devenir comme il dit "le taulier du monde" (véridique)… (A SUIVRE)

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14 octobre 2014 2 14 /10 /octobre /2014 08:51

A l'école avec Sarko

Je ne vous l'ai pas dit, j'en ai un peu honte, mais j'étais à l'école avec le petit Nicolas. A l'école primaire exactement, primaire étant le mot adéquat. Le petit Nicolas qu'on appelait le Zébulon à talons, voulait toujours être devant, au premier rang. Cela posait un problème à cause de son agitation permanente qui amusait toute la classe. Il donnait toujours des coups d'épaule parce qu'il croyait qu'on cherchait à copier son devoir. Bilan, pour plus de tranquillité, l'instituteur l'installa au fond de la classe, ce qui fut très préjudiciable à sa scolarité déjà chaotique et à son psychisme . Non seulement les coups d'épaule ne cessèrent pas, alors qu'il n'y avait personne derrière lui, mais comme il était petit il ne voyait pas bien le tableau et surtout en grammaire lorsque le maître affichait les conjugaisons. Il ne voyait que la première personne du singulier. Ensuite, il s'acoquinât avec son voisin Brice, un grand blond avec une chemise noire. L'instituteur disait de lui "quand il n'y en a qu'un ça va, c'est quand il en a beaucoup que ça pose des problèmes". Et il y en avait beaucoup, mais ils étaient dans les autres classes. A la récréation ou à la sortie nous jouions aux gendarmes et aux voleurs. Mais le petit Nicolas voulait changer les règles, il voulait être gendarme et voleur. Quant à Brice, lui voulait jouer aux gendarmes et aux sans-papiers. (A SUIVRE)

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