Dieu aime le foot, je vous l’ai déjà dit, il a crée le monde en six jours et le septième il est allé voir jouer l’OM. Ce que l’on sait moins, c’est que Jésus était entraîneur. Il avait formé une équipe extraordinaire « l’Etoile de Bethléem » . Il était sponsorisé par le roi Melchior à la tête du royaume du bricolage, le Balthazar de l’hôtel de ville et le Gaspard des montagnes spécialisé dans la vente des produits de la ferme. Ses supporteurs suivaient l’étoile dans tous ses déplacements. Là où Jésus avait fait fort, c’est en inventant les barres de but, inspiré par son charpentier de père et les croix qu’il fabriquait pour les Romains, il eu l’idée des fameux poteaux carrés ceux qui ont interdit à Saint Étienne de réussir le fameux coup-franc. Mais non pas la ville le Saint! dans la finale mémorable contre les «bons de la Samaritaine»..
-En ce temps-là, Jésus ne disait rien à ses apôtres, il les entraînait à la compétition. Jouer au foot en toge n’était pas évident. Et même s’il faisait des miracles c’était pas gagné! Jouer contre les romains qui couraient en jupette les désavantageaient. Puis les romains vous les connaissez, comédiens comme pas deux, toujours à râler auprès de l’arbitre! Mais faut reconnaître: bons joueurs quand même. Impériaux les César, Auguste et tout et Chianti. Et les supporteurs de Jésus eurent l’idée, pour les déstabiliser, de déployer une banderole «Paix en Palestine!» (alors occupée par les romains) Et là ça allait chier!
-En ce temps-là, Jésus dit à ses apôtres: «Quel est l’enfant de Marie qui à eu cette idée folle d’inventer cette banderole?» Il était colère. Il a passé le plat de nouilles à Pierre et lui a dit:
«je sais que c’est Judas!»
«mais pourquoi?»
« Je ne le fais jouer que remplaçant, il est jaloux, et il m’en veut, je sens que je vais devoir affronter ma destinée»
Ben voilà pourquoi ils étaient treize, les dix joueurs de champs, le goal, le remplaçant et le coach! Aucun évangéliste ne l’avait dit avant! Un scoop de 2000ans et après çà, vous allez vous plaindre! Enfants gâtés, vaï! Et c’est pour cela qu’on n’invite jamais Thérèse à table, ça porte malheur.
En ce temps-là, Jésus dit à ses apôtres:« la commission de discipline a décidé de me crucifier et avec moi, tous ceux qui restent dans l’équipe!».
C’est Jacques qui cria en premier qu’il était en transfert pour Compostelle, c’était le gardien de but, l’homme à la coquille ( afin d’éviter les coups bas, ça lui est resté) En moins de temps qu’il fallut pour le graver dans le marbre, tous les joueurs furent en transfert. Pierre changea trois fois de club avant le chant du Coq Sportif, son équipementier. Jésus allait-il verser son sang pour cette bande de poltrons? Et si la fin n’était pas celle qu’on vous a apprise (multiple)? Vous ne le saurez peut être jamais ! Une malédiction s’est toujours abattue sur celui qui allait la révélaaaaaaaaaaaaaaaaaaarrrggg !
En ce temps-là Jésus ne savait plus que dire, Karak était tombé de sa chaise, les apôtres s’étaient tirés dans les autres clubs, les remplaçants n’étaient pas à la hauteur. De son coté, Germain, saint de corps et d’esprit, voulait y aller quand même, mais Jésus ne voulait pas oser le pari Saint Germain ! Dieu a des limites quand même! Jésus décida d’affronter tout seul l’équipe finaliste. Avec ses cannes fluettes, ses sandales usées et sa toge poussiéreuse, qui sentait un peu le pipi, on redoutait le combat inégal. Mais Dieu était à son coté, avec ses anges. Les ailiers (ils sont bon à l’aile les séraphins) et Ariel dit la « lessiveuse ».
LA FINALE !
En ce temps-là Karak dit à ses lecteurs : « Voici venir la fin, elle va être pitoyable, je le sens bien, vous vous en foutez, je sais, Jésus a donné son sang pour vous, et vous êtes la à vous marrer, au moins les espagnols, en guise de reconnaissance, l’appellent rhésus». La finale ne tint aucune de ses promesses, l’équipe de Jésus fut laminée, Dieu en fut responsable. Pour créer le monde, l’univers, nous faire croire à l’enfer et au paradis, là, il y a du monde ! là, il est fortiche le bon Dieu. Mais comme entraîneur/sélectionneur « il vaut pas un clou » comme dira Jésus sur la croix, ni même un Domenech, mais ça c’est pas lui qui l’a dit. . Vous savez pourquoi ils ont perdu 8 à 0. Dieu avait mal choisi l’ange gardien de but, il avait mis Mimie Mathie ! Et Jésus le paya de sa vie…
FIN (heureusement)